Méditation Vipassana
Je vous parle de la Méditation VIPASSANA
“VIPASSANA” signifie “voir les choses telles qu’elles sont réellement”
Je pratique la méditation depuis bien longtemps déjà, un intérêt personnel que j’ai adopté lorsque j’ai commencé le Yoga. C’était dans la continuité de ma réalisation et pour moi cela prenait sens. J’ai beaucoup lu et découvert à ce sujet. Cependant, il me manquait l’enseignement et la pratique VIPASSANA pour m’accomplir pleinement.
Et puis, j’ai été submergée par des émotions douloureuses survenues dans ma vie et tout revenait à la surface, à tel point qu’il m’était devenu difficile de m’asseoir pour méditer. Départ de proches vers l’autre rive, un passé douloureux, une insatisfaction professionnelle et pour couronner le tout, ma fille qui s’envolait pour l’Australie…
Je me retrouvais donc seule pour gérer tout cela. Deux options se présentaient à moi : soit je m’effondrais sur mon sort ou soit je réagissais ! À ce moment-là, j’ai senti comme un besoin vital de découvrir la Méditation VIPASSANA. Pour ma part, je pensais qu’il n’existait qu’une seule pratique de méditation VIPASSANA enseignée par Bouddha, il y a plus de 2500 ans. À ma grande surprise, il existe plusieurs centres qui appliquent chacun leur méthode en la monnayant pour la rendre plus crédible. Sinon, ce serait trop facile, tout le monde pourrait s’y rendre (même si je ne me souviens pas que Bouddha ait enseigné cela…).
Après avoir minutieusement analysé les avantages et les inconvénients de plusieurs centres, j’en ai trouvé enfin un qui me correspondait. Celui-ci n’exigeait aucun budget si ce n’est de donner ce que l’on voulait à la fin de la retraite pour en faire bénéficier une autre personne. Il fallait seulement s’inscrire, espérer et attendre que l’on soit retenu pour la période concernée. Je me suis donc inscrite sur Internet et j’ai attendu, attendu, attendu… et bingo ! Mon nom a été sélectionné. Entre-temps, je m’étais inscrite pour une autre retraite au cas où. Est-ce la chance ? Non, je dirai que c’était le bon moment et surtout que j’étais prête à vivre cette expérience.
Je me suis écoutée et j’ai entrepris de me rendre dans des lieux en France qui enseignent la méditation VIPASSANA. Une première retraite de dix jours où j’ai été immergée avec 150 personnes dans une grande salle (hommes d’un côté et femmes de l’autre), pratique Laïc avec S.N. GOENKA. La retraite de méditation VIPASSANA est basée sur le silence intérieur, le regard intérieur et le respect des règles du lever au coucher. Je vous explique : pas le droit de communiquer de quelques manières que ce soit avec autrui (les portables sont confisqués dès l’entrée), pas de lecture, pas le droit de regarder autrui… Toutefois, un échange a lieu une fois de temps à autre avec l’enseignante pour les femmes et l’enseignant pour les hommes pour prendre votre température… (rires). Heureusement, j’étais déjà préparé à cela grâce à mes voyages où je dormais dans des monastères.
La méditation VIPASSANA est centrée sur l’air qui entre et qui sort de vos narines et sur les sensations corporelles qui sont directement reliées aux impuretés mentales. Elle nous amène à découvrir l’origine de la souffrance (ce qu’il me fallait au moment même où j’en avais besoin). J’ai vécu de belles méditations mais aussi de belles douleurs (dix heures par jour de méditation et l’enseignement qui en découle essentiellement assise avec des pauses toutes les heures) et bien sûr j’ai découvert l’origine de la souffrance au cours de deux heures de méditation intense où vous accueillez VIPASSANA… mais cela ne m’a pas suffit. J’en demandais encore… Cette première retraite m’a apporté une réponse sur le plan professionnel, les choses se sont mises en place naturellement.
Peu de temps après, j’ai enchaîné une deuxième retraite de dix jours aussi. Pratique de “VIPASSANA SATIPATTHANA” de SAYADAW MAHASI qui enseigne de voir les trois caractéristiques de l’existence : l’impermanence, la nature imparfaite de l’existence et la souffrance. Enchaînement de méditation assise et méditation en marche avec pause toutes les heures aussi. Les mêmes règlements étaient appliqués. J’ai vécu aussi de belles méditations profondes.
À lire dans un prochain article…
Avec bienveillance et harmonie,
Domie